FAQ / Seulement un logo ? Mon parcours ? Qui sont mes clients ?...

 
 
 

Bonjour !

Etre graphiste en freelance peut générer beaucoup de questions donc voici une FAQ pour répondre à celles qui sont souvent revenues depuis que j’ai mon entreprise. J’espère que vous y trouverez des informations qui vous aideront. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à m’écrire, je peux tout à fait en rajouter !

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Avec quel genre de client est-ce que je travaille ?

Je travaille principalement avec deux typologies de clients : d’abord des entreprises ayant besoin de renforcer leur équipe créa pour des missions précises, comme par exemple une agence qui aurait besoin d’un freelance pour créer une maquette de site pour un de ses clients, ou encore une marque qui a besoin d’un freelance pour revoir leur packaging…, et la seconde typologie concerne des plus petites entreprises qui souhaitent faire ou refaire leur identité visuelle.

En général je travaille avec : des marques de prêt-à-porter, des agences créatives, des groupes de consulting pour des missions sur-mesure et des PME axées lifestyle & écologie pour créer leur identité visuelle.

Avec qui j’aimerai travailler dans l’avenir ?

Je n’ai pas envie de changer de typologie de clients, donc j’aimerai beaucoup continuer à travailler avec des belles marques et avec des personnes chouettes comme j’en ai la chance en ce moment !

Sinon, j’aimerai bien travailler sur une identité visuelle de restaurant dans l’avenir. C’est le genre de projet qui me semble très complet en terme de supports (identité visuelle, vitrine, menu, réseaux sociaux, site…) ! Cela pourrait aussi être intéressant de travailler sur un projet d’identité visuelle pour un magasin de vêtements seconde main… J’aime beaucoup lorsque le graphisme s’intègre dans un lieu physique !

Quelle est la durée d’un projet ?

Cela dépend bien entendu du projet (la création d’une identité visuelle prend plus de temps qu’une simple déclinaison) mais cela dépend aussi du temps entre chaque étape du projet.

Par exemple, nous n’y pensons pas forcément mais il peut facilement s’écouler plus d’une semaine et demi entre le moment où nous faisons un visio pour parler du projet, le moment où j’envoie le devis, le moment où vous renvoyez le devis signé, et le temps que l’acompte arrive jusqu’à la banque. Cela est du temps qui fait glisser la date de fin de projet !

Il m’est souvent arrivé d’avoir des clients qui me demandent s’il est possible d’être rapide dans la création car ils souhaitent tel ou tel support pour telle date. On se presse pour le devis, je me presse pour créer le plus vite possible, trouver des créneaux dans mon planning. Et finalement, soit il y a des changements dans le brief, soit il y a un N+1, N+2… qui doit valider mais qui n’est pas disponible pour répondre, ou encore que le client préfère finalement prendre plus de temps que prévu pour faire ses retours… Et ce n’est pas grave ! La vie est pleine de rebondissements et d’imprévus, ça arrive à tout le monde.

La réalité du terrain c’est qu’il faut avoir un planning comme base mais qu’il peut être modifié à nouveau en cours de route du projet. Il faut simplement être réaliste et avoir conscience que cela impactera la date de fin.

Quelle est ma spécificité en tant que graphiste ?

Je me définis comme une designer graphique généraliste. En effet, je peux autant travailler sur des supports prints que des supports numériques. C’est un choix que je fais car j’apprécie énormément la matérialité d’un support imprimé mais j’aime tout autant le process de création d’un site. Pendant 3 ans en agence, j’ai travaillé uniquement sur de la communication digitale pour des marques de mode, un secteur de niche. C’était très chouette mais j’avais l’impression de perdre tout un pan de mon métier. En me mettant en freelance, je souhaitais justement travailler la globalité des supports pour une marque et non seulement le digital.

Est-ce que je peux faire seulement un logo ?

Je ne propose pas le service de création de logo uniquement. En effet, la création d’un logo est la conclusion d’une réflexion complète autour du projet. Et cette réflexion, ces recherches demandent énormément de temps et d’essais (et vous savez ce qu’on dit ? Le temps c’est…).

Aussi, un logo ne vit pas seul en noir et blanc. Il vit sur des supports graphiques, dans un univers graphique, avec des couleurs et des typographies. Un logo n’est qu’un seul élément de l’éco-système graphique.

Dans mon processus créatif, il ne me semble pas pertinent de travailler le logo tout seul : car si vous définissez avec le logo les typographies, les couleurs et la personnalité de la marque, vous êtes en train de faire un travail d’identité visuelle. C’est pourquoi le logo est compris dans ledit service de création d’identité visuelle 🙂

Quel est mon parcours ?

J’ai intégré l’Ecole de Design Nantes Atlantique (EDNA) après mon baccalauréat. J’y ai fait le bachelor en Design Graphique puis le master en Design Global (section Nouvelles Pratiques Alimentaires). Diplômée en 2015 après 5 ans d’études, j’ai effectué mon stage de fin d’études au sein de l’entreprise qui m’embauchera par la suite. J’ai donc passé 3 ans au sein de cette même entreprise où j’ai travaillé sur de la communication digitale pour des marques de mode. Je suis maintenant graphiste freelance depuis bientôt 5 ans (le jour où j’écris ces lignes).

Quels sont mes prix ?

Il est difficile de donner une fourchette de prix sans connaître le projet.

Pourquoi ? Parce que déjà tous les clients ne sont pas les mêmes : le travail demandé n’est pas le même lorsqu’il est pour une marque internationale implantée sur le territoire depuis des décennies, avec des problématiques différentes pour chaque marché, que pour un magasin d’une ville moyenne qui lance son activité de magasin de cosmétique éthique. Je peux donner des prix de départ (par exemple, une identité visuelle commence à 1 500€) mais le prix varie ensuite en fonction des supports de communication nécessaires, du degré d’urgence de la mission, du nombre de déclinaisons…

Comment je trouve l’inspiration pour Les projets ?

Comme beaucoup des personnes de ma génération, j’ai beaucoup été inspirée par des artistes découverts sur Behance pendant mes études, et plus tard par des artistes trouvés sur Instagram et Pinterest.

Cela est sans compter que l’histoire du design me passionne. J’ai donc une montagne de livres qui gravitent autour des thèmes du design dans ma bibliothèque. Mon inspiration ne se limite pas au graphisme mais aussi aux autres domaines du design (produit, textile, d’espace…), à l’art, à l’architecture, à la mode. Je peux voir quelqu’un dans la rue avec des vêtements présentant une palette de couleurs intéressante et la garder en tête. L’inspiration est comme une sorte de nuage dont les contours sont flous, où tout ce qui est visuel vient le nourrir.

Par contre, si l’on se restreint à l’inspiration pour un projet précis, je vais essayer de chercher de l’inspiration en lien avec ce que le client recherche comme ambiance graphique.

Ai-je un style de prédilection ?

C’est une question complexe car c’est difficile pour moi d’avoir une vision nette de ce que je produis. Aussi, en études, on m’a appris à être une sorte de caméléon du style pour pouvoir m’adapter à un vaste panel de clients. Néanmoins, un style se dégage forcément de ce que je créé, surtout avec le temps qui passe, mon style propre se renforce. Néanmoins, j’aurai bien du mal à le définir. Il me semble qu’il est fortement influencé par tous les projets que j’ai pu faire pour des marques de mode.

Est-ce difficile de se lancer en tant que graphiste freelance ?

Tous les gens qui se lancent en freelance en tant que graphistes ne vivront pas la même chose. Cela dépendra de votre parcours, de votre réseau, mais aussi d’aptitudes plus personnelles comme votre timidité, votre capacité à vous vendre, fixer des prix à la hauteur de vos compétences, et encore d’aptitudes liées à la gestion de projet, relation client, stratégie marketing,… Bref, il y a énormément d’éléments qui peuvent influencer votre lancement d’entreprise !

Je pense que le fait d’avoir fait une école de design et d’avoir ensuite d’avoir travaillé en agence pendant plusieurs années m’a permis de me lancer plus facilement car j’avais des choses à montrer, des choses à vendre, que j’avais conscience que je valais quelque chose sur le marché. Alors que quelqu’un qui souhaiterait se lancer sans avoir de qualification et sans avoir de réseau, cela peut être plus difficile (mais faisable quand même ! Il y a des gens qui savent très bien se vendre, ou qui savent très bien faire de la création de contenu pour se faire connaître… Etc)

Est-ce difficile de se lever le matin en étant freelance ?

(oui, je vous jure on m’a souvent demandé ça, hahaha). Je suis la première étonnée qu’on m’ait autant posé la question !

J’ai entendu un nombre incalculable de fois des gens me dire qu’ils ne pourraient pas se lever le matin à ma place. Pourtant, il n’y a personne à côté de leur lit pour les pousser en dehors en les forçant à aller au travail ? Et bien, je fais pareil que tout le monde : je mets un réveil, haha. Je crois que le fond de la question est celle de la discipline. Comment se gérer soi même quand il n’y a personne pour regarder ? Cela dépendra de chacun.

Néanmoins, dès le début de mon activité, j’ai souhaité garder un rythme de bureau. Lorsque je travaillais en agence, je faisais du 9h30-13h, 14h-18h30, j’essaye depuis de garder au maximum ce rythme. Cela me permet d’avoir un cadre et de ne pas me sentir en roue libre. Aussi, je pense qu’il est plus simple d’être discipliné lorsque vous avez un bon flux de clients : vous avez vos deadlines à respecter.

Est-ce que je vis de mon activité de freelance ?

Oui ! J’ai eu la chance que mon entreprise se stabilise au bout d’un an après son lancement ! C’est à peu près le temps qu’il a fallu pour que mon réseau me propose des projets régulièrement et non plus que j’aille chercher de nouveaux clients en faisant de la prospection. Il faut un certain temps pour que les gens que l’on connait nous catégorise comme “freelance full time” (et non pas “freelance entre 2 CDI”, ou “freelance sur son temps libre pour faire un peu de sous”) et donc nous proposer des projets conséquents.

J’ai eu la chance de ne pas partir de zéro puisque j’avais travaillé pendant 3 ans en entreprise en amont, et cette même entreprise m’a proposé beaucoup de projets en freelance les premiers temps 🙂 Mon entreprise s’est donc lancée en juillet 2018 et j’ai pu commencer à en vivre vraiment entre mi/fin 2019.

 
Sibylle Schwerer